lundi 23 juillet 2018

Birmanie – Timbres Yano.

 Qui de vous a déjà vu ou entendu parler de ce timbre, émis le premier juin 1942 pendant l'occupation japonaise de la Birmanie. Ce timbre est en fait un provisoire, émis comme tout autre timbre.



L'administrateur, Shizuo Yano possédait un tampon, un cachet, avec lequel furent signés les documents. C'est ce cachet qui fut utilisé.
Ces timbres furent émis en feuilles de 104 exemplaires, en 8 rangées verticales de 13 timbres, dentelés 12 x 11, certains prétendent 11 ¾ x 11.
Le filigrane ABSORBO DUPLICATOR était incorporé dans la feuille, et donc pas visible sur chaque timbre! Les timbres sont mentionnés dans trois catalogues, Scott 2N1, Michel 47 et Stanley Gibbons J45.
Ce bloc de quatre «sceaux Yano» provient de la collection du brigadier GL «Bobby» Roberts, co-auteur des timbres de l'occupation japonaise de Birmanie, 1942-1945, publiés à Lahore en 1947. En mai 1942, le bureau de poste de la Birmanie, sous administration militaire japonaise, a fixé au 1er juin la date de la réouverture des services, mais a ensuite constaté que les timbres ne pouvaient pas être imprimés à temps. En tant que numéro provisoire, le sceau personnel de l'administrateur Yano Shizuo a été tamponné à la main sur des feuilles pré-perforées de 104 positions (13 rangées de 8 colonnes). Les feuilles étaient imperforées aux marges supérieure et droite, et le papier avait un filigrane en feuille d'un éléphant et un "Duplicateur Absorbo". La rangée la plus basse (treizième) était toujours, pour une raison quelconque, un peu plus profonde que les autres, créant des timbres plus grands, comme dans ce bloc.
Traduit du post du 6 février 2016 sur https://burmamyanmarphilately.wordpress.com/tag/yano-seal/
Sur le dos du bloc, montré ici le Brigadier Roberts à crayonné cette somme: 13+8=104+2=208+118=326
Cet ensemble de chiffres pose questions. Les trois premières lignes sont faciles à expliquer: Roberts calculait le nombre de timbres par feuille. Deux feuilles font 208 timbres, mais quel était le 118 supplémentaire? Ce dernier chiffre semble n'avoir rien à voir avec les numéros attribués aux bureaux de poste, et je ne peux que supposer que Roberts totalisait les copies survivantes connues de ce timbre - deux feuilles complètes plus 118 timbres en multiples plus petits ou simples. Peut-être sur cette base, il a conclu que le timbre était "rare" et que "seulement un petit pourcentage des 45 760 exemplaires imprimés [440 feuilles] ont survécu."
Ce timbre a été très falsifié, y compris sur le papier correctement filigrané! Pour repérer un faux, comparez avec ceux d'ici, en particulier la coupure du cercle à quatre heures, la proximité du cercle de la barre incurvée en haut à droite du personnage de droite, et la partie supérieure du personnage central, qui devrait ressemblent à deux triangles entrelacés. L'ensemble de la question a été mieux documenté par Ito Kyoichi; une traduction apparaît dans Japanese Philately 34/2 (avril 1979).
Enfin, voici une variété non répertoriée - une double impression partielle. Rien d'étonnant à ce que (pendant que Roberts calculait consciencieusement) onze heures pleines de main d'homme.
Ne détestez-vous pas quand les propriétaires défigurent le dos de leurs timbres?
Marques d'experts, marques de concessionnaires, initiales, numéros de catalogue - un gâchis! Mais voici un dégradé que je n'ai pas effacé.

Re-gommage



On "re-gomme" souvent les très vieux timbres , car ça augmente leurs cotes , mais bien souvent la gomme "nouvelle" n'obtient jamais l'aspect de la gomme authentique , souvent craquelée et grise-jaunâtre (dû au temps), un timbre "re-gommé" présente le plus souvent des traces de gomme jusqu’au bout des dents , alors que sur un gommage authentique celui- ci s'arrête avant la fin des dents car le plus souvent la gomme "éclate " lors de l'arrachage .... hé oui, ceci dit on peut obtenir de beaux effets sur des timbres moins anciens
Falsifications
Le re-gommage est sans doute une des principales plaies de la philatélie actuelle.
La demande des collectionneurs pour des timbres avec gomme intacte n’est pas récente.
Mais les différences de prix entre les timbres avec traces de charnière et ceux qui n’en présentent pas est telle que s’est créée une industrie. Les timbres avec charnières sont achetés à bas prix, confiés à des "virtuoses" qui leur refont une virginité dorsale pour des tarifs connus et établis en fonction de la cote du timbre sans charnière. En quelques années les re-gommeurs ont fait des progrès sensibles. Ils sont capables de re-gommer des blocs, ceux des expositions de Paris en 1925, Strasbourg en 1927, Pexip en 1937, sans que les dents délimitant les timbres au centre des blocs ne montrent de trace de gomme. Parallèlement les tarifs des re-gommeurs ont baissé. De ce fait, même des timbres de valeur relativement faible sont re-gommé (je me suis laissé dire que des 0,05 blason de Lille avaient été regommé).
Les progrès des re-gommeurs sont tels qu’il est difficile à un amateur de déceler la tromperie.
Comment se prémunir contre de tels agissements ?
Ne collectionner que les timbres ayant des charnières ou des traces de charnières ?
Ne faire confiance qu’à quelques négociants, après avoir testé leurs compétences ?
Faire expertiser systématiquement tous ses achats ?
Devenir son propre expert ?
Aucune de ces démarches n’est exempte d’inconvénients.
À vous de choisir celle qui vous convient le mieux.
Il est certain que le sujet est très délicat.
Il y a peu d'intérêt à re-gommer des timbres modernes, mais par contre pour les anciens, c'est plus juteux et les techniques se sont perfectionnées.
Dans le milieu de la restauration du Timbre-Poste, pour une Semeuse, par exemple, plusieurs types de gomme vous seront proposées ...et actuellement vous pouvez trouver sous l'aile du négoce philatélique, au moins un site de restauration avec propositions et tarifs !



Quelle est la valeur d’une collection


C’est une question que l’on pose régulièrement aux clubs philatéliques lors des salons, bourses, forums et par messagerie. Le scénario est presque toujours le même : une personne hérite d’une collection ou un parent en possède une, et cette personne veut savoir la valeur de cette collection de timbres et comment la revendre. Presque invariablement à la question : "que vaut ma collection ?», la réponse tombe et provoque la déception : "Cela dépend, mais probablement pas grand-chose."
Si vous êtes une de ces personnes qui avez hérité d’une collection ou d’une accumulation de timbres anciens et que n’avez pas la moindre idée de ce que ça vaut, commencez par l’hypothèse que cette collection ou accumulation de timbres ne vaut sans doute pas grand-chose. De cette façon, vous ne serez pas déçus quand vous découvrirez que la collection de timbres que vous a donné votre grand-père ne va pas payer votre nouvelle voiture. Par contre si le contraire se révèle être vrai, alors tant mieux ! C’est que la chance existe et vous a souri.
Votre collection contient-elle une pièce de valeur ?
Il semble y avoir un postulat parmi les non collectionneurs qui est que plus c’est ancien plus c’est rare et donc de forte valeur. Ce qui n’est tout simplement pas le cas. Tout simplement parce qu’un timbre ancien ne signifie pas qu’il est rare (ici le philatéliste préfère parler de timbres Classiques, Semi-moderne, Moderne ou Récent). En fait, la plupart du temps c’est exactement le contraire : le timbre est très courant et n’a donc que peu ou pas de valeur.
Le problème est que ce n’est pas toujours pas le cas.
Il existe certains timbres de fortes côtes et certains d’entre eux peuvent dormir parmi des collections oubliés et transmises à des non collectionneurs qui ne connaissent pas la valeur de celle-ci.
Comme partout dans le monde les objets de collection ont rarement un prix constant, fixe et universel et les timbres-poste n’y échappent pas : il s’agit de la loi du marché, de l’offre et la demande.
Si un timbre est rare alors il existe une demande, et plus sa vente sera facile. Et justement parce que ce timbre est rare, vous ne l’avez pas. L’ancienneté n’a pas de pertinence lorsqu’il s’agit de déterminer la valeur des timbres-poste. La plupart des timbres ont été émis en quantité astronomique pour satisfaire à la demande et ce à perpétuité. Cette quantité inclut même les premiers timbres qui ont été émis au début de l’histoire du timbre-poste. Finalement, un timbre n’a de valeur que s’il trouve un acquéreur. Tant qu’il n’est pas vendu, sa valeur n’est qu’hypothétique.
C’est le collectionneur qui décide, selon son désir et son budget.
Revenons maintenant à notre question... elle nécessite des connaissances et de l’expérience pour déterminer la valeur des timbres. Fournir un catalogue de côte à la personne qui veut connaître la valeur de ses timbres n’est pas suffisant. De plus il vous faut savoir que le prix d’achat ou de vente est d’environ 30 à 40% de la cote catalogue dans les meilleurs cas, 20% est courant, 10% est souvent appliqué au oblitérés moderne. Beaucoup de timbres rares et qui ont des côtes astronomiques ressemblent à s’y méprendre au timbre lambda qui a une valeur minimale dans ce même catalogue. Même les collectionneurs chevronnés doivent souvent compter sur des experts. Ce que vous possédez est en général composé de pièces courantes que tous les collectionneurs de timbres ont. Donc si tous les collectionneurs en ont déjà, cette collection sera difficile à vendre. Une simple collection de France des années 1960 à nos jours, neufs sans charnières, ne vaut guère plus que la faciale. N’oubliez pas : prenez plusieurs avis et méfiez-vous tout autant de celui qui dira que votre collection vaut une fortune, mais que personnellement il n’est pas intéressé par celle-ci, que de celui qui prétendra qu’elle ne vaut pas grand-chose, mais qu’il veut bien vous la racheter pas cher pour vous débarrasser. Passez voir une association philatélique proche de votre domicile avec votre collection. Celle-ci saura vous conseiller et vous diriger vers les personnes que votre collection pourra intéresser, à la pièce en lot ou complète.


Pour moi la valeur est purement subjective et a pour but de flatter l’égo du collectionneur. Certes, on ne le niera pas que si l’on possède un timbre d’une certaine cote, ça fait toujours plaisir, mais collectionner est aussi pour le plaisir de collectionner et d’avoir des pièces intéressantes sans pour autant que ces dernières valent chère.
C’est aussi avoir une autre philosophie que d’être philatéliste dans le bon sens du terme

Le 28 septembre 2011 - par  richardd : https://www.multicollection.fr/