En
philatélie, chacun collectionne ce qu’il veut et comme il le souhaite !
Quel intérêt doit-il y avoir à garder ces bords de feuilles? Si ce n’est
de prendre plus de place !
Ces bords de feuilles sont parfois vierges, parfois
numérotés. Cela offre peut être plus de
clarté pour définir un timbre ?
Les
bords de feuille de timbres (BDF) sont assez souvent blancs et détachés par les
usagers pour pouvoir coller les timbres sur leurs plis.
C'est
sur ces bords que sont imprimés des mentions de contrôle d'imprimerie :
numéro de la rotative, date d'impression, numéro de la feuille, valeur faciale
totale et à l'unité, etc.
Ces
informations permettent de découvrir des variations dans l'impression d'un
timbre, en particulier d'usage courant, et d'en déterminer la rareté, donc la
valeur. Les variations peuvent être une
couleur changeant de ton, une anomalie répétitive (un point de couleur), etc.
Les
BDF évitent aussi les dommages aux dents du timbre sur un ou deux côtés.
Ils
sont également un élément de plus, pouvant servir à différencier un timbre émis
en feuille et en carnet.
Que
leur dentelure soit différente ou non, les BDF permettent de reconnaitre tout
de suite et sans ambiguïté l'origine du timbre.
C'est
également valable pour quelques autres émis en feuilles normales et en petits
feuillets. Ces derniers ayant des bords différents des autres.
Les
collectionneurs qui possèdent des albums formatés dès le départ pour accueillir
le timbre tout seul et sans fioriture ont souvent du mal à y faire rentrer ceux
comportant des BDF.
Les
bords de feuilles, en Belgique, intéressent certains collectionneurs pour
autant qu'ils soient par bloc de 4, dits "coins datés" avec la date
d'impression, et il y a aussi un intérêt pour un timbre de la feuille, celui
qui porte le numéro de planche.
Certains collectionnent les bords entiers de feuilles anciennes à titre documentaire.
Finalement, beaucoup de choses se collectionnent sans avoir de valeur financière, mais plutôt documentaire, notamment au niveau des types d'impressions, dentelures, types de feuilles.
Certains collectionnent les bords entiers de feuilles anciennes à titre documentaire.
Finalement, beaucoup de choses se collectionnent sans avoir de valeur financière, mais plutôt documentaire, notamment au niveau des types d'impressions, dentelures, types de feuilles.
Ci-dessous
le nouveau modèle d'impression des feuillets de 10 timbres, avec numéro de
planche et code barre.
Ces
BDF peuvent aussi être imprimés de motifs dessinés, dans un souci de décoration
ou simplement pour empêcher que des morceaux de papier gommé servent aux
faussaires.
En
France, les bords de certaines feuilles de timbres commémoratifs sont imprimés
d'un motif dès qu'ils ont une dimension proche d'un timbre-poste.
Les
BDF des timbres modernes "non usage courant" sont effectivement
anecdotiques, sauf coins datés qui ne sont plus guère en usage, cependant on y
trouve parfois des repères pour les couleurs (feux de signalisation, BOPST et
autres) qu'il serait dommage de mettre à la poubelle. Il convient d'adopter une
attitude prudentielle: ne pas décoller un timbre d'une enveloppe entière en bon
état, ne pas détacher les marges d'un timbre, et pour une raison évidente, une
des composantes de toutes collections correspond à l'effet de mode d'un moment.
Ce qui a de l'intérêt aujourd'hui, peut ne plus en avoir dans quelques temps et
réciproquement.
En
Israël, depuis 1948, les bords inférieurs de la feuille sont systématiquement
imprimés avec un motif ou un texte explicitant le sujet du timbre-poste. Un
timbre se-tenant avec cette vignette appelé tab est plus recherché que
le timbre seul.
Il
y a un intérêt pour les timbres allemands imprimés en petites feuilles
décorées: le timbre est attenant à un bord qui est une véritable petite
vignette qui complète le visuel du timbre, à la manière des tabs israéliens,
même si ces tabs allemands ne sont pas pris en compte par les catalogues.
D'autres
collectionneurs se procurent seulement les coins datés, (les Sococodamistes), ces
coins de feuilles portant la date d'impression ou les informations sur la
rotative employée.
Ils
se contentent donc d'une dizaine ou vingtaine de timbres et de la bande non
imprimée portant la date.
Cela
permet ensuite d'étudier les types et les variétés d'un timbre et de déterminer
les dates des changements de poinçons (type) et des impressions fautives
(variété).
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