En
août 1914, la Belgique est envahie par les troupes allemandes. Le gouvernement
belge quitte Bruxelles et demande l'hospitalité à la France. Sainte-Adresse en
Normandie sera choisie pour des questions logistiques. Le 18 octobre 1914, un
postier belge s’installait à Sainte-Adresse dans le bureau auxiliaire du «
Nice-Havrais », à côté des employés français.
Les
timbres de la croix rouge imprimés à Anvers (Monument de Mérode et effigie du
Roi Albert) eurent un succès énorme à Sainte-Adresse.
Leur
tirage avait été important mais tous n’étaient pas arrivés en France.
Lorsque
le gouvernement part en exil, il laisse les plaques d’origine de fabrication de
ces 2 séries.
L’imprimeur Verschueren qui a imprimé les vrais, ne se fait pas privé pour continuer l’impression de faux dont la ressemblance est proche des vrais. C’est pourquoi, il existe plus de faux timbres des émissions du 03 octobre 1914 (série de Mérode et de l’effigie du Roi Albert) que de vrais.
Ainsi, le gouvernement décida de faire une nouvelle émission. Il était pressé et on chargea la maison Waterlow de Londres de préparer une nouvelle série de trois timbres formés avec l’encadrement du timbre de Mérode et de l’effigie du petit timbre du Roi Albert.
L’imprimeur Verschueren qui a imprimé les vrais, ne se fait pas privé pour continuer l’impression de faux dont la ressemblance est proche des vrais. C’est pourquoi, il existe plus de faux timbres des émissions du 03 octobre 1914 (série de Mérode et de l’effigie du Roi Albert) que de vrais.
Ainsi, le gouvernement décida de faire une nouvelle émission. Il était pressé et on chargea la maison Waterlow de Londres de préparer une nouvelle série de trois timbres formés avec l’encadrement du timbre de Mérode et de l’effigie du petit timbre du Roi Albert.
Ces
timbres devaient être mis en vente le 1er janvier 1915, mais le 25 décembre
comme ils n’étaient toujours pas arrivés au Havre, le gouvernement envoya à
Londres un fonctionnaire chargé d’enlever une partie du tirage.
A son arrivée, les timbres n’étaient pas perforés. On mit tout de suite plusieurs ouvriers au travail et on employa plusieurs machines à denteler. De là, toujours le hasard propice aux collectionneurs, les différents piquages rencontrés dans les premières feuilles qui furent débitées à Sainte-Adresse le 2 janvier 1915. En effet, malgré toute la diligence apportée, les timbres arrivèrent 24 heures trop tard.
Le bureau des postes Belges installé à Sainte-Adresse appelé communément « bureau franco-belge » fut fermé le 15 octobre 1915 et transférer à l’hôtel Dufayel, place Frédéric Sauvage, dans la même localité (Sainte-Adresse).
Il mit en vente ce jour même la série la nouvelle série de timbres à l’effigie du roi Albert du 1 au 25 centimes et avec vues du 35 centimes au 10 francs.
A son arrivée, les timbres n’étaient pas perforés. On mit tout de suite plusieurs ouvriers au travail et on employa plusieurs machines à denteler. De là, toujours le hasard propice aux collectionneurs, les différents piquages rencontrés dans les premières feuilles qui furent débitées à Sainte-Adresse le 2 janvier 1915. En effet, malgré toute la diligence apportée, les timbres arrivèrent 24 heures trop tard.
Le bureau des postes Belges installé à Sainte-Adresse appelé communément « bureau franco-belge » fut fermé le 15 octobre 1915 et transférer à l’hôtel Dufayel, place Frédéric Sauvage, dans la même localité (Sainte-Adresse).
Il mit en vente ce jour même la série la nouvelle série de timbres à l’effigie du roi Albert du 1 au 25 centimes et avec vues du 35 centimes au 10 francs.
Tous
les anciens timbres n’avaient plus court à partir de cette date, sauf les
figurines avec surtaxe au profit de la Croix-Rouge. De nouveaux cachets portant
l’empreinte « SAINTE ADRESSE – POSTE BELGE – BELGISHE POST » étaient mis en
usage en même temps.
Défense fut faite, à partir de cette date (15 octobre 1915), à l‘ancien bureau de poste du « Nice-havrais » d’oblitérer encore des timbres belges et, au nouveau bureau belge, d’oblitérer des timbres des anciennes émissions.
Défense fut faite, à partir de cette date (15 octobre 1915), à l‘ancien bureau de poste du « Nice-havrais » d’oblitérer encore des timbres belges et, au nouveau bureau belge, d’oblitérer des timbres des anciennes émissions.
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