Que
souhaite le collectionneur ?
En
premier lieu, le timbre devra être en parfait état :
·
pas
de dents manquantes, ni courtes
·
pas
de déchirure
·
pas
de plis
·
pas
d’amincissement du papier
·
pas
de taches (rouille)
En
ce qui concerne l’oblitération, les catalogues ne nous aident pas.
Pour
eux c’est une annulation, le timbre n’est plus neuf, terminé !
Hors
le sujet est vaste. Je vais tenter de le cerner, sans entrer dans les détails.
Je
ne parlerais pas ici des collectionneurs d’oblitérations, de marcophilie, qui
eux préféreront des timbres sur plis, où la marque est toujours entière. Ils
rechercheront sans doute l’histoire du pli.
Ils chercheront peut-être à réunir des timbres d’une même ville, d’un même sujet, des variétés d’oblitérations, le même timbre à des dates différentes.
Ils chercheront peut-être à réunir des timbres d’une même ville, d’un même sujet, des variétés d’oblitérations, le même timbre à des dates différentes.
Toutes
ces collections reflètent leurs choix.
Il
est d’usage de retenir quelques critères convenus tacitement entre philatéliste
et souvent appliqués aussi par les professionnels du secteur.
La marque parfaite
serait :
·
Elle
ne doit pas masquer le sujet principal du timbre.
·
Elle
doit être visible, ronde de préférence, nette, pour ne pas la confondre
pas avec un timbre neuf.
·
Elle
doit indiquer le lieu et la date d’utilisation.
·
L’oblitération
ne « bave » pas.
·
Elle
ne marque pas le timbre dans sa structure.
·
La
date doit correspondre à la période de mise en vente.
·
Et
certainement pas de « vagues » ou de flammes publicitaires.
Bien
des éléments difficile à réunir.
Presque parfait ! |
Il
est difficile d’avoir des timbres usagés qui répondent même que partiellement à
ces souhaits. Pour quelques pays, je pense aux USA, la France, l’Espagne, ...,
c’est fort difficile, même dans un lot de centaines de timbres, et pratiquement
impossible pour la période « moderne ».
Pour
les « classiques », il arrive souvent que l’oblitération est plutôt
une tache d’encre que le résultat
d’un tampon, elle peut complètement dévaloriser le timbre, il perd tout son intérêt pour la collection.
d’un tampon, elle peut complètement dévaloriser le timbre, il perd tout son intérêt pour la collection.
Souvent
pour cette période il y avait deux tampons sur l’enveloppe, un sur le timbre
pour l’annulation et un à côté avec la date, le bureau.
Quelques
collectionneurs refusent les timbres qui n’ont pas une histoire, ils préfèrent
ceux qui ont voyagés.
Les
oblitérations de complaisance sont refusées.
C’est
le cas des oblitérations « premier jour » ou lors d’événements
philatéliques, des foires et expo.
C’est
aussi le cas de beaucoup de pays de l’Est, d’Afrique, des îles, et bien
d’autres.
Beaucoup
de ces pays ont utilisé le timbre comme
moyen de faire entrer des devises chez eux. Nous en rencontrons beaucoup en
thématique, ils sont oblitérés avec gomme, ce qui bien entendu est une
impossibilité pour un timbre usagé.
C’est
aussi valable pour les administrations postales qui fournissent des timbres
oblitérés aux collectionneurs abonnés.
Certains
timbres n’ont pas été beaucoup utilisés sur du courrier. On les reconnaît dans
le catalogue, ils sont mieux cotés en oblitérés que neuf, cela peut être le cas
des surtaxe de bienfaisance, qui se retrouvent plus souvent dans les albums que
sur une enveloppe.
Je retiens aussi quelques défauts mis en lumière sur
le site d’Hervé Sthioul.
type
de défaut
|
commentaire
|
oblitération
centrée sur le coin inférieur gauche
|
douteux,
mais c'est une position courante |
oblitération
centrée sur le coin inférieur droit
|
un
peu plus douteux,
mais c'est une position assez courante |
oblitération
centrée sur un coin supérieur
|
très
douteux
probablement de complaisance |
Il
en existe bien sûr des vraies qui ont cette forme, mais il est reste toujours
un doute.
Il
faut donc éviter d'en mettre trop dans la collection, car dans ce cas, on pense
tout de suite que la source était de complaisance.
Mais comme toujours en philatélie, chacun fait suivant ses propres règles et fait de sa collection un plaisir.