Lorsqu’ils sont stockés ou expédiés dans des
endroits où le taux d’humidité est élevé les timbres "rouillent".
Cette rouille, qui se matérialise par des tâches brunâtres qui apparaissent à
sa surface, est provoquée par un champignon qui n’a rien à voir avec celle du fer. Ces
champignons sont extrêmement contagieux.
Les timbres-poste expédiés pour emploi dans les colonies à la fin du XIXème et au début du XXème siècle, étaient fréquemment soumis à des conditions climatiques favorables au développement de la rouille. Si vous récupérez un vieil album avec des traces de rouille sur les pages, récupérez les timbres que vous pouvez, mettez-les en quarantaine pour voir s’ils sont atteints... et jetez l’album !
Les timbres-poste expédiés pour emploi dans les colonies à la fin du XIXème et au début du XXème siècle, étaient fréquemment soumis à des conditions climatiques favorables au développement de la rouille. Si vous récupérez un vieil album avec des traces de rouille sur les pages, récupérez les timbres que vous pouvez, mettez-les en quarantaine pour voir s’ils sont atteints... et jetez l’album !
Ci-dessous : Penicillium sp, genres
affectionnant les livres et autres papiers
La cellulose est un composé
organique produit par les végétaux, par conséquent il existe des hétérotrophes
capables de digérer ce polymère. Les ruminants ne sont que les plus
macroscopiques mais ce ne sont pas les plus dangereux pour les papiers. Les
nuisibles au patrimoine philatélique
sont les bactéries et les champignons cellulosiques.
Ces espèces microscopiques se développent sur tous
support cellulosique, se multipliant en consommant la cellulose de leur
environnement proche.
Si les timbres sont neufs (avec gomme)... il faut renoncer à garder la gomme...
S’ils sont oblitérés, le traitement est très efficace et (presque) sans danger pour les timbres. Certaines encres à l’aniline ne le supportent pas toujours. Il faut donc faire un essai préalable sur un timbre similaire mais sans valeur (dent manquante ou déchiré par exemple).
Voilà la recette.
C’est la formule employée par Lindner pour les
produits qu’il commercialise fort cher !
Solution
A : solution à 3% de permanganate de potassium
Solution B : solution à 3% d’acide citrique A commander chez votre pharmacien le plus proche... c’est le moins cher et le plus fiable. De plus, il vous fournira ça avec des compte-gouttes. Prévoir le double de solution B, car elle "s’use" plus vite...
Il faut opérer sur les timbres 1 par 1, en surveillant attentivement... Mettre le timbre à traiter dans une petite soucoupe à fond plat le recouvrir avec la première solution au compte-gouttes le laisser tremper 1 à 2 minutes, pas plus, en le retournant de temps en temps, pour s’assurer qu’il n’y a pas de bulles d’air qui l’empêchent d’agir par endroit : pas de panique, il va devenir violet, et les traces de rouille noires !! le sortir de la solution A (basique) et le transférer dans un petit récipient contenant de la solution B (acide) en quantité suffisante pour pouvoir l’y agiter commodément... le laisser tremper en l’agitant un peu dans la solution B pour environ 5 à 10 minutes... jusqu’à ce qu’il ait entièrement repris sa couleur d’origine... la rouille s’en va toute seule... une fois que le timbre est nettoyé, le rincer abondamment à l’eau claire et courante, pour éliminer tout l’acide citrique (c’est là que la gomme disparaît s’il y en avait...).
Ce procédé n’acidifie pas le timbre, car les deux solutions se neutralisent l’une l’autre... et n’abîme pas la structure des fibres du papier, contrairement à l’eau de javel... De plus, il nettoie aussi les timbres de traces et de saletés accumulées, comme les marques faites par la gomme infiltrée...Si un premier traitement est insuffisant, on peut recommencer... Il vaut toujours mieux faire deux traitements brefs qu’essayer de prolonger le traitement... Le papier risquerait d’être brûlé...
Solution B : solution à 3% d’acide citrique A commander chez votre pharmacien le plus proche... c’est le moins cher et le plus fiable. De plus, il vous fournira ça avec des compte-gouttes. Prévoir le double de solution B, car elle "s’use" plus vite...
Il faut opérer sur les timbres 1 par 1, en surveillant attentivement... Mettre le timbre à traiter dans une petite soucoupe à fond plat le recouvrir avec la première solution au compte-gouttes le laisser tremper 1 à 2 minutes, pas plus, en le retournant de temps en temps, pour s’assurer qu’il n’y a pas de bulles d’air qui l’empêchent d’agir par endroit : pas de panique, il va devenir violet, et les traces de rouille noires !! le sortir de la solution A (basique) et le transférer dans un petit récipient contenant de la solution B (acide) en quantité suffisante pour pouvoir l’y agiter commodément... le laisser tremper en l’agitant un peu dans la solution B pour environ 5 à 10 minutes... jusqu’à ce qu’il ait entièrement repris sa couleur d’origine... la rouille s’en va toute seule... une fois que le timbre est nettoyé, le rincer abondamment à l’eau claire et courante, pour éliminer tout l’acide citrique (c’est là que la gomme disparaît s’il y en avait...).
Ce procédé n’acidifie pas le timbre, car les deux solutions se neutralisent l’une l’autre... et n’abîme pas la structure des fibres du papier, contrairement à l’eau de javel... De plus, il nettoie aussi les timbres de traces et de saletés accumulées, comme les marques faites par la gomme infiltrée...Si un premier traitement est insuffisant, on peut recommencer... Il vaut toujours mieux faire deux traitements brefs qu’essayer de prolonger le traitement... Le papier risquerait d’être brûlé...
Pour en savoir plus sur la rouille et d’autres moyens d’éradication, lire aussi l’article : Philatélie physico-chimique - II - La cellulose, constituant du papier.